Le Fondateur

Alfred D’Orsay

Nous pourrions vous parler de son incroyable pedigree, vous dire qu’il est le fils d’un mécène et général napoléonien, qu’il est né en 1801 et a grandi en France, qu’il a côtoyé les plus grands esprits et créateurs de son temps : Lord Byron, Alexandre Dumas, Victor Hugo, George Sand, Charles Dickens et le futur empereur Napoléon III, qu’il est devenu directeur des Beaux-Arts de Paris.

Nous pourrions aussi vous parler de son éloquence et de sa beauté, du succès qu’il avait quand il arrivait dans un salon à Paris ou à Londres, courtisé par les femmes et envié par les hommes ; de sa capacité à «donner le la» en décidant de porter tel vêtement, de plébisciter telle couleur ou tel mouvement artistique, de son regard inspiré mais parfois déconnecté des réalités du monde qui fit de lui l’icône du célèbre New Yorker pour chaque numéro anniversaire depuis 1925.

Mais nous préférons vous parler de sa liberté d’esprit et de son impertinence, de son sens aigu du Beau. Alfred d’Orsay a vécu sa vie exactement comme il l’entendait : avec passion, goûtant à tous les arts, ne pensant qu’à l’instant présent, se brûlant certainement un peu les ailes, par orgueil parfois mais par amour toujours.

Deux cents ans d’histoire

Deux cents ans d’histoire

Au début du XXe siècle, fidèle à ses origines, la Maison D’ORSAY s’entoure des talents artistiques et artisanaux de son temps. Jean Cocteau, Marie Laurencin ou Georges Lepape dessinent ses campagnes; Baccarat, Daum et Lalique conçoivent les flacons les plus fous.

La Maison édite près de cinquante parfums et ses créations sont alors distribuées dans le monde entier, certaines fragrances se vendent à près de 5 millions d’exemplaires par an dans ses boutiques de l’époque dessinées par Louis Süe et Andre Mare : 24 boulevard des Italiens et 17 rue de la Paix à Paris, Fifth Avenue à New York.

Des fragrances Historiques

Des fragrances Historiques

Alfred est non seulement un esthète insatiable, mais aussi un créateur né, il dessine, sculpte et peint. C’est un surdoué touche-à-tout. Le parfum est pour lui une expression artistique. Ses nombreuses compositions sont ainsi une source inépuisable d'inspiration pour la Maison. Une des fragrances historiques, Tilleul, est ainsi conçue en 1915 et ré interprétée en 1995 par Olivia Giacobetti sous le nom de « Vouloir être ailleurs. C.G. ». Un parfum qui débute par un profond souffle vert et croquant, son cœur est délicatement lacté et poudré rappelant l’essence même de la fleur (évoquant le muguet, le mimosa et le lilas), puis la fragrance se prolonge sur un foin sec et miellé.

Une création olfactive imaginée comme un vêtement de printemps qui accompagnera le soleil.

Découvrir C.G. Vouloir être ailleurs